Tikal
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Et nous voilà repartis sac au dos pour arpenter les routes gutemaltèques. Cette fois, en vrais routards, nous n'emmenons que l'essentiel, qui réussit tout de même à remplir 4 sacs à dos. Tous les chemins de Tikal passant par le Rio, c'est de là que nous démarrons notre périple, Fabien à peine rentré (crevé) de sa virée parisienne. Tikal est situé à quelques encablures du lac Peten Itza et des petits villages de Flores et El Remate dans lesquels nous faisons halte.
Les gringos attendent le bus après s'être fait avoir comme des gringos (logique, donc) et s'être fait déposer un soir, tard, au milieu de nulle part, loin de la destination annoncée par l'assistant chauffeur et arnaqueur confirmé. Les joies du voyage en somme.
Pause sur le lac. Les couchers de soleil y sont magnifiques. On s'est offert une petite marche de 2 heures dans la biotope toute proche, regorgeant de plantes exotiques que Mahault et Sissi n'ont pas vues, tellement elles râlaient contre cette “balade débile”.
Arrivés à 6 heures sur le site de Tikal, nous avons pu arpenter ses temples avant que la foule (pas si nombreuse) ne débarque des avions. Cela nous a permis de profiter de la faune qui vit dans la jungle dans laquelle se dressent ces immenses édifices : singes hurleurs et singes araignées, et familles entières de coatis à la queue dressée, plus des tonnes d'oiseaux bien sûr. Il parait qu'on peut même apercevoir des pumas dans le parc.
Notre guide parlait très bien l'espagnol, forcément. On a presque tout compris grâce à un espagnol vachement sympa et sa chérie allemande rencontrés dans le bus et qui parlaient français entre eux. Ils se sont connus à Lyon où ils étaient journalistes pour Euronews. Vive l'Europe ! Les filles ont surtout retenu qu'elles n'auraient pas voulu être des princesses mayas, puisqu'on leur déformait le crâne pour qu'il prenne la forme d'un épi de maïs (celui-ci était un des dieux les plus vénérés par les mayas) et qu'on les forcait à loucher, signe de beauté, en placant dès leurs premiers jours, un grain de maïs entre leurs deux yeux.
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